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Midi Libre

 Quartier Capouchiné à Nîmes : c'était "presque la campagne" il y a 30 ans

 

 

Leur quartier, leur cadre de vie, leurs souhaits mais aussi leurs attentes : les résidents livrent leurs sentiments, dans une série inédite.

 

Depuis quelques années, le quartier Maréchal-Juin-Capouchiné connaît de fortes mutations, soumis à la pression urbanistique : immeubles remplaçant les petites maisons résidentielles, grignotage des jardinets. Avec le cortège de nuisances que ces mutations entraînement forcément : problèmes de stationnement, circulation automobile intense... Pourtant, situé à deux pas du centre-ville et traversé par le Trambus, ce secteur attire les habitants. Ces derniers n'hésitent d'ailleurs pas à le souligner.

 

  1. Anne-Marie Jean : "Une ambiance sympathique". Anne-Marie Jean habite depuis vingt ans dans le quartier du Capouchiné et ne cherche pas à changer, affirme-t-elle : "Quand je suis arrivée, j'étais presque à la campagne. Le quartier s'est transformé. J'habite le boulevard Liberté, et je n'ai pas encore l'impression d'être en ville. Mon immeuble a une vue sur un grand espace : un gymnase, une place, un terrain de jeux pour les enfants. Le boulevard Jean-Jaurès est tout proche, et c'est très agréable pour une retraitée de se promener. Les travaux pour protéger des inondations sont efficaces. Avant, quand il faisait orage, le rez-de-chaussée se transformait en cours d'eau. Malgré une forte urbanisation, ce quartier garde son caractère convivial." Et bien qu'elle ne possède plus de voiture, cette résidente confie : "Ce n'est pas un problème : à mon âge, je préfère ne pas conduire. Ici, il y a tous les services de car, en particulier le TCSP. Les magasins sont proches. Les parents ont toutes les écoles, collèges et lycées à quelques minutes. Pour une personne d'un certain âge, c'est une ambiance sympathique."
  2. René Florac : "Protéger des espaces quand il est encore temps". René Florac, avec deux élections successives, a été longtemps président du comité de quartier Maréchal-Juin-Capouchiné. Il y a trente ans, venu pour travailler à France Télécom, il s'est installé avec son épouse dans ce quartier. Mme Florac prend la parole avec fierté : "Si tôt arrivé, l'ancien président M. Collins le proposait pour le remplacer. Il a été élu très rapidement ". Et René Florac de se souvenir de son arrivée en terres locales : "J'ai connu ce secteur à l'époque où il était proche de la campagne, avec beaucoup d'espaces de verdures. Avec la venue de nouveaux habitants à Nîmes, il faut bien faire des logements. Il y a de beaux aménagements ici, mais on construit trop serré, ce n'est pas favorable aux familles. Le comité a raison de ne pas vouloir des immeubles trop hauts et accolés. Si d'autres terrains se vendent, ce sera une régression pour l'habitat. C'est toutefois un beau quartier, mais il faut protéger des espaces quand il est encore temps." René Florac et sa femme apprécient notamment les travaux réalisés pour protéger des inondations. L'année 88 est encore un souvenir très marquant pour le couple nîmois.
  3. Christian Delord : "On ne peut éviter les changements". Christian Delord vit dans le quartier Capouchiné depuis cinq ans. Pourtant, il connaît ce secteur "depuis les années 1960. J'y avais de la famille. Avec ma femme Micheline, on a construit une maison sur le terrain familial. Moi pasteur, elle infirmière et conseillère conjugale, nous avons fait des séjours à Madagascar, en Centrafrique, etc. Nous sommes venus ponctuellement dans ce quartier bien situé et nous avons observé à chaque fois l'évolution : beaucoup d'urbanisation et un grand boulevard. On ne peut éviter ces changements. Nous apprécions surtout les bonnes relations que nous y avons faites. Avec ma femme, on aime beaucoup la présence des enfants et des jeunes, des structures scolaires très proches. C'est une ambiance familiale. Nous avons un comité de quartier qui fait beaucoup au niveau des activités et qui se préoccupe de défendre l'environnement. Bien qu'à la retraite, nous sommes encore occupés. Micheline a quitté l'aumônerie des prisons pour des aides. Moi je suis président de Radio Alliance + qui donne la parole aux associations à mission sociale et culturelle dans la région."

 

http://www.midilibre.fr/2016/10/21/,1412828.php